Notre ambassadeur Antoine et la grimpeuse Marie-Doha sont partis passer l’hiver au soleil, dans le Sultanat d’Oman. Outre les dattes et le thé à la menthe, ce pays de la péninsule Arabique est réputé pour ses grandes parois d’escalade. Petite visite en 26 lettres.

Déserts, parois et wadis : le cocktail omanais – ©Marie-Doha

Un voyage ponctué de plongeons rafraîchissants – ©Marie-Doha
Canyon : on imagine assez bien la possibilité de pratiquer le canyoning sur ce territoire. Nous avions regardé plusieurs topos. Finalement la rencontre avec un local nous a décidé à faire le canyon de Fins. Les rappels sont longs et magnifiques. L’eau n’y est pas froide mais le canyon est très encaissé, et au bout de deux heures nous avions froid.
Dattes : peu de légumes mais des dattes partout !
Encore ! Oui, la fin du voyage approchant, le seul mot qui nous vient, c’est encore ! Quand repartons-nous ?

Escalade dans un des nombreux wadis – ©Marie-Doha
Falaj : système d’irrigation ancestral. Les wadis en sont équipés pour irriguer l’eau jusqu’aux villages. Leur construction s’intègre parfaitement dans le paysage et nous serpentons le long lors de nos ballades.
Gourde : n’oubliez pas de vous hydrater ! Ici, même en hiver il est hors de question de grimper au soleil.
Habibi : mes chéris! Voici comment notre compagnon d’une soirée nous appelle ! J’adore !
Immigration : la population locale ne se compose pas que d’Omanis mais aussi d’immigrés indiens, bengalis et d’Afrique du Nord.

Camp de base au pied du Jebel Misht – ©Marie-Doha
Jebel : que ce soit le Jebel Misht ou le Jebel Sham, ces deux montagnes sont impressionnantes. Au Misht avec Jérémy nous décidons de grimper « la voie des français », un itinéraire en terrain d’aventure sur une face de 1000 mètres.
Khalid : le wadi bani Khalid est devenu touristique. Il s’agit d’une jolie gorge aux eaux turquoises. C’est aussi pour nous l’occasion de grimper les voies d’une rare beauté ouvertes par des tchèques et des français.
Langues : les Omanis parlent l’arabe et l’anglais. La communication a été facile.

Mosquées : elles sont omniprésentes ; que ce soit à Mascate ou dans les villages, chaque mosquée a sa place. Si vous atteignez les maisons les plus reculées, ou des palmeraies isolées, quatre grilles, un tapis et une pancarte « mosquée » suffisent.
Nourriture : nous avons testé plusieurs restaurants, du simple « bouiboui » de campagne, au restaurant plus sophistiqué de Sour. Les plats y sont délicieux et parfois servis à même le sol, dans de petits salons recouverts de coussins moelleux.

Les grimpeurs suscitent la curiosité des enfants – ©Marie-Doha
Omanais : (ou omanis) ils sont ouverts, curieux et bienveillants.
Prière : nous vivions au rythme des appels à la prière. La première est à 5h du matin, la dernière à 23h.
Qamis : grande tenue traditionnelle blanche ou de couleur claire. Elle est très répandue et assure une grande élégance.

Le pays abrite une multitude de spots d’escalade, en couenne ou grande-voie – ©Marie-Doha
Rocher : ces falaises qui se dressent à chaque virage nous plongent dans un état de contemplation et de rêverie. Certaines voies cheminent dans du rocher friable. C’est le cas de la voie « Salut Patron » au Wadi Tiwi. D’autres secteurs proposent de la couenne dans du bon rocher, tel qu’à « The Reef ». Ce secteur est parfait pour les grimpeurs avec un niveau dans le 6. Les voies, nombreuses, cheminent dans du rocher dentelé et abrasif.
Shucran : merci merci à toutes les sauces. C’est un des rares mots que l’on sait dire alors on l’utilise à foison.
Tortues : des centaines viennent pondre en été sur les plages proches de Sour. En hiver, elles se font beaucoup plus rares. C’est sans compter la chance de cocu de Jé…non pardon , notre chance à tous, d’apprécier le spectacle d’une ponte de tortue géante.
UVA UVB : ici t’as la dose ! Ma peau en a fait les frais.
Voiture : presque que des 4*4. N’envisagez pas d’aller vous balader dans le désert avec une Twingo 😉

Balade nocturne dans un Wadi. Antoine porte le t-shirt Ultrasoft Icefall – ©Marie-Doha
Wadi : il y en a partout! Certains wadis sont secs, d’autres en eau. Ces derniers abritent d’une végétation luxuriante, véritable oasis entourée de désert rocailleux. Le contraste est détonnant.
X…j’ai pas d’idée.
Y’a que ça de bon de se laisser vivre au gré des journées ensoleillées et des envies de chacun. A quatre, les journées s’organisent bien et nous avons tous pu faire ce qui nous tenait à coeur.
Zèbres : ah non pardon…ça c’est le prochain voyage 😉